Un Autre dit la ressemblance, L'Autre dit la différence
Y a-t-il dans notre langage un mot qui comme celui-ci puisse à la fois exprimer et contenir ressemblance et différence ? S'il s'est imposé en son temps comme nom générique de nos associations dont l'objet est l'accueil, c'est parce qu'il est l'expression et le symbole de cette ouverture vers laquelle nous tendons et de laquelle nous faisons notre but.
NOTRE HISTOIRE
En 1989, La France est en crise : chômage, solitude, logements rares et trop chers pour les démunis.
Confrontés, à des situations de précarité croissantes, quelques habitants du village d'Eguillesdécident de s’unir pour « OFFRIR UN TOIT A CEUX QUI N'EN ONT PAS ».
Devant le désarroi de ces enfants, femmes et hommes de plus en plus nombreux à être sans logis, face à ces vies qui s'abîment, est-il humainement convenable de rester inerte ?
Au terme de quatre réunions faites chez les uns ou les autres, le nombre de personnes qui se sentent concernés grandit rapidement, chacun se chargeant d'élargir le cercle en invitant une ou plusieurs nouvelles personnes de l'entourage familial, amical, professionnel, associatif... Une maison est alors en vente dans le village. Ils créent une association et s’engagent financièrement sur dix ans pour cautionner un crédit bancaire qui leur permet d’acquérir et aménager la maison. Les bonnes volontés se mettent au travail et très vite, trois appartements sont disponibles.
A la suite à l’exemple d’Eguilles, d'autres associations L'Autre se sont constituées et partagent, en toute indépendance, la même éthique : Lambesc, Aubagne et Marseille.
L'ÉQUIPE
L'association fonctionne uniquement avec des bénévoles ; Ils ne se substituent pas aux travailleurs sociaux, mais souhaitent apporter leur soutien moral et un contact avec le monde réel que bien souvent, les personnes dans les situations d'urgence ont perdu.
"Face à l'urgence, la vocation de L'Autre est de créer de l'humain, en refusant ce qui détruit l'espoir. Ce combat, nous le menons en proposant, un toit, un gîte, un abri, à ces hommes et ces femmes qui ont froid dans leur vie. Nous ne voulons pas pour eux d'un logement qui sépare, ni d'un logement qui focalise la pauvreté et entretient l'exclusion, mais d'un refuge qui, dans le respect, la décence et la liberté, restitue la confiance et redonne goût à la vie"